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Mes trails et courses à pieds

Pilatrail 2017 - Objectif attendu

Préambule (pour vous parler des photos) :

Bon... concernant les photos que j'ai voulu mettre dans mon récit, il va falloir faire un peu d'effort d'imagination parce que ce jour là j'en ai pas faites mais je voulais quand même en mettre Rigolant .

Du coup il fait tout le temps soleil, il vous faut donc imaginer un peu de brouillard assaisonné d'un peu de pluie et une douce brise qui vient nous rafraîchir les guibolles !

Sinon vous pouvez toujours pensez qu'il faisait beau !!

 

Et c’est partit pour mon objectif majeur de l’année, (enfin presque ... ) celui que j’avais en tête depuis l’an dernier, depuis plus d’un an j’attends ce moment, et c’est long un an ! (Repos forcé en 2016 à cause d’une enthésopathie du tendon d’Achille, pour les plus courageux je vous laisse chercher ce que c’est sur le net  Sourire ).

Merci à Xavier qui nous amène, Jérémy, olivier et moi à Véranne…

Un peu par hasard, au départ de la course, nous nous retrouvons devant … Juste à côté de A. Guibert qui remportera l’épreuve. Jérémy qui est avec nous le salut, ils se connaissent un peu et il nous répond très gentiment. Tout ça pour dire que dès que le départ est donné, je me fais doubler par un grand nombre et me retrouve dans le flot des coureurs très rapidement !

L’objectif des premiers kilomètres est de s’échauffer tranquillement puisque le profil est à la montée. Il n’y a qu’une seule petite déscente technique et glissante puis c’est pratiquement en montée continue jusqu’à l’antenne de l’Oeuillon. Pendant ce début de course je sympathise avec un coureur V1 comme moi (que je nommerais Mr K), avec lequel nous allons nous croiser jusqu’à la fin du parcours. Il me passe systématiquement dans les montées et moi dans les descentes. A chaque fois on échange un peu et c’est très sympa. Au fait, j’ai oublié de préciser que tous cela se fait sous une pluie fine intermittente…. Vaut peut-être mieux cela qu’une grosse chaleur… il ne fait pas très chaud en ce début de course.

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Au passage des trois dents je croise un coureur allongé sur le côté, blessé. Je le connais de vue il habite dans mon village et cela me met un petit coup au moral, c’est jamais bon de voir un coureur blessé surtout si on le connaît.

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Malgré cela je continue l’ascension et après quelques centaines de mètre nous atteignons le shira qui se situe sous l’Antenne. Attention danger avec la pluie, les cailloux sont très glissants ! J’arrive au ravitaillement du 12e km après 1h40. 1 minute maximum et je repars. Je passe un petit coup de fil à ma petite famille pour leur dire de ne pas venir à la Jasserie car le temps ne s’y prête pas du tout et en plus de la pluie il fait froid (moins de 10°c)… Je repars avec un groupe de 4 que je dépasse à un petit rythme qui convient bien dans ces chemins devenu assez technique avec ce temps humide. Au km 14 on bascule sur un chemin transformé en ruisseau, cela descend sur 1.8 km. Je suis très à l’aise en descente et cela me permet de doubler bon nombre de personne dont Mr K. Pas le temps de souffler et cela remonte déjà sur un bon km (160 D+ quand même !) Mr K me repasse dans cette montée et je le rattrape à nouveau dans la descente suivante. En plus d’être bien technique, la section suivante du parcourt est assez difficile, nous sommes en descente (19 ème km) et le chemin est assez large et plein de gros rochers glissant. Je ralentis le rythme je ne veux pas prendre de risque. On rejoint ensuite le chemin qui mène au pied de la montée du saut du Gier. Je décide de gérer ce dernier kilomètre avant d’attaquer la grosse difficulté de la journée. 2.4 km jusqu’à la Jasserie pour 450 m de dénivelé positif ça va piquer !

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Ca grimpe!

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Le Saut du Gier !

Connaissant bien cette montée, je me mets à mon rythme beaucoup de coureur me passe devant. Dans certaine partie il faut poser les mains pour se hisser. Quelques mètres avant le ravitaillement j’essaie de relancer sur le replat et ça marche pas trop mal.

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On arrive par là, on y voyait pas à10m, dommage n'est-ce pas !

L’arrivée au ravitaillement se fait dans le talus juste en dessous du parking de la Jasserie et à cause du brouillard on ne voit rien. Je découvre tout d’abord dans la monté de ce talus, au loin, Nico, Manu et Sylvie qui sont venu nous encourager, le sourire revient. Mais la surprise de la journée est là. Ma femme et mes enfants sont finalement venu et ne pensant pas les voir cela me met les larmes aux yeux (il y avait aussi mes beaux-parents ma belle-sœur mon beau-frère et mon neveu, merci à eux d’être là !). Les tensions nerveuses s’évacuent. Je prends le temps de les embrasser. Au ravitaillement un bénévole me prend mon sac pour remplir ma poche à eau. Le PILATRAIL un trail 5 étoiles ! Je ne reste pas longtemps il fait froid (7°C).

C’est repartit pour 300 ou 400 m de montée jusqu’au chemin des crêtes dans le brouillard, cet arrêt m’a fait un bien fou et je me surprends à courir alors que la pente s’accentue. Je me remets à la marche puis je relance arrivé sur le chemin. Encore une dernière grimpette jusqu’au sommet. On voit à peine à 10m devant soi et c’est bien dommage car d’ici on a, par beau temps, une vue à 360° magnifique.

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Sous la neige

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Par beau temps

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¨Photo du mauvais temps prise le 02 juillet 2017 Rigolant

 On entame désormais les 15 derniers kilomètres au profil descendant ce qui me convient tout à fait !

Après de longs slaloms dans des bois et en passant par les différents Crêts du Pilat, on rejoint le col du Gratteau où se tiens le dernier ravitaillement. Je venais de doubler Mr K dans la descente et à son tour il me repasse devant le bougre! C’est sympa, on échange quelques mots. Au ravitaillement Sylvie, Nico et Manu sont encore là. Merci à eux ! Une bonne descente puis un replat d’un petit kilomètre et la dernière montée de la journée pour atteindre la Chapelle St Sabin. Je ne vois plus Mr K, mais dans les « S » de la descente suivante je l’aperçois à quelques mètres sans jamais le rattraper.

D’abord parce que j’effectue ma seule gamelle de la journée. Mon pied ripe sur une pierre et je tombe sur le flanc droit par chance dans un lit de feuille morte et dans l’élan de ma chute je me relève aussitôt. Ensuite parce que j’ai une crampe qui pointe le bout du nez derrière la cuisse gauche et cela m’empêche d’accélérer. Je suis obligé de baisser le rythme en descente.

Nous arrivons sur les derniers kilomètres qui sont tout en relance et bien casse patte. Je donne tous. Je ne sens plus ma crampe et je pense que je peux foncer jusqu’au l’arrivée. Et c’est le cas. Même la dernière petite côte dans le village je la cours, je suis à bout de souffle mais je vais tenir mon objectif de terminer en 5h30.

Je suis super heureux, je serre les poings. Le soleil est revenu, je suis cramé car sur les derniers kilomètres je me suis mis dans le rouge pour voir ce que j’avais dans le ventre. Finalement fin juillet je vais participer au trail de l’Etandard (65km), va vite falloir reprendre l’entraînement  et peut être que finalement, c'est celui-là mon objectif (surprise) de l'année !

 

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