Trail de l'Hivernale des Coursières 2018 - 31 km-

22 janvier 2018

Trail de l'Hivernale des Coursières 2018 - 31 km-

Mention spécial au parcours cette année. Ce nouveau parcours est top. C’est la 4eme fois que je viens faire le 30 km de l’Hivernale des Coursières (31 cette année) et à mon avis c’est le meilleur tracé qu’ai proposé l’organisateur. Seul bémol à cela, les 2 bouchons du début de course mais c’est certainement que la course est victime de son succès avec ses 660 coureurs ! !

Autant dire que plus 660 coureurs au départ d’une course ça fait un très gros troupeau. Du coup, au départ on a l’impression d’être dans un sas du marathon de Lyon… Enfin presque.

Sur les premières centaines de mètre, il est très difficile de doubler. Malgré cela, dès que j’en ai la possibilité je double dans les rues de la ville laissant derrière moi, Olivier, Sylvie et Jérémy… Premier petit ralentissement au 3eme km dans une descente boueuse, deuxième ralentissement au début du 5 ème km, on s’arrête au crêt de la Poipe tout le monde est à l’arrêt.

La descente dans le bois s’avère compliquée pour certain. J’avance de quelques mètre puis je vois Jérem’ qui se fraye un passage en passant sur le côté, à travers les feuilles mortes, je le rattrape et embraye le pas. OUF… cela nous a évité de perdre 2 ou 3 bonnes minutes… Ensuite c’est un beau passage en slalom à travers le bois. A ce moment-là je me prends une branche dans l’œil gauche ce qui me fait sauter la lentille. Je cours plusieurs minutes avec un seul œil de valide puis par miracle, la lentille se remet en place… Elle était restée dans l’œil, OUF !!!

Au 10^ème km juste avant le premier ravitaillement, le passage tout près du lac de Thurins, est vraiment sympas. C’est le ravitaillement, 30 seconde d’arrêt et c’est repartit. Une petite côte et ça relance… Une montée longue de 800m puis cela descend sur 2 km à travers des bois. Super passage. C’est à ce moment que je rattrape Yann un ancien coéquipier basketteur. Je le salut à peine, emporté dans mon élan dans la descente. Ensuite on remonte dans un bois, puis à travers champ pour rejoindre un bout de route. (13^e km) Je m’aperçois que je suis plus à l’aise à courir dans les montées que de les marcher alors je relance souvent…

Au 16^ème km on remonte sur un bon kilomètre pour 190 de dénivelé positif. Aie ça pique …. Puis cela reste assez plat jusqu’au second ravitaillement, au 20^ème kilomètre. Un petit orchestre joue de la musique et c’est vraiment sympa. Je m’arrête un peu plus longtemps cette fois-ci. Car la dernière portion du parcours est sans doute la plus dure. En effet, il reste 11 km pour 500 m de dénivelé positif, c’est sûr, les jambes vont en prendre un coup…

Le parcours est commun à ce moment-là avec le 15 km et depuis un moment déjà me semble-t-il…

Au passage d’une rivière, cela bouche un peu devant et pour ne pas perdre de temps je passe au milieu… tant pis j’aurais les pieds mouillé.

C’est maintenant que le plus dur va commencer soit environ 5 kilomètres pour uniquement de la montée jusqu’au signal. Et j’ai des crampes qui pointent le bout de leur nez… On emprunte le chemin dénommé Montchard, ou plutôt la montée Montchard. Je la reconnais bien celle-là car empruntée il y a 3 ans à l’édition printanière des Coursières sur le 47km.

Elle m’a laissée de mauvais souvenir mais au moins je sais à quoi m’attendre… Et pourtant elle me parait moins raide qu’à l’époque . Tout d’un coup, Jérémy me rattrape. Il s’était tordue la cheville au 9eme km et je ne pensais pas le revoir le bougre… Mais malgré tous je suis content de partager un petit kilomètre avec lui… D’ailleurs il me file un cachet contre les crampes et cela me permettra, je pense, de montée jusqu’au signal sans encombres…

Justement la montée au signal à travers bois est un plaisir même si lors du franchissement des endroits rocheux, je suis un peu à la ramasse, je pose les mains au sol et tire eur les bras par endroits. Je sens un groupe se rapprocher derrière moi et je serre les dents.

Arrivé au sommet on bifurque à droite… Tiens un nouveau retour vers Saint Martin, chouette ! J’ai du mal à relancer mais je m’accroche, les crampes sont de retour…

Quelques coureurs me rattrapent mais j’en reprends aussi… Un dernier faux plat montant, je m’accroche et c’est la dernière descente. Un passage sous la route puis c’est l’arrivé. Je tente un dernier sprint pour conserver une place, juste pour le fun parce que je perds mon duel ! On se serre la main, ça c’est l’esprit trail !

Le ravitaillement à l’arrivée est top et pour la première fois, je goute à la soupe de courge qui est très bonne et qui passe bien ! Je retrouve toute la troupe et nous sommes 5 de l’association du Suzon à la Varèze à avoir couru, aujourd’hui, sur les 2 formats !

La vidéo:

31 km du trail de l'hivernale des Coursières 2018